il faut sauver la sécurité sociale!!!
Le système d' assurance maladie existait déjà bien la guerre
On appelait ça des mutuelles.
Chacun cotisait s'il désirait une assurance.
Parfois le patron mettait la main à la poche pour une rallonge
Si on préférait mettre l' argent de côté, ou aller le boire, c'était un choix
en 1945 les communistes inventent la sécurité sociale
quelle différence ?
Elle est obligatoire!
Plus moyen d' y échapper : elle est retenue directement sur la feuille de paye
Pendant 30 ans tout va bien
énorme croissance d' après guerre plein emploi
baby boom
la sécu est florissante, elle rembourse tout : crème hydratante, épilation electrique, cures thermales....
La vie est belle
arrive le premiers choc pétrolier....et la suite
plus de chômeursmoins de cotisants
de plus en plus de dépenses
des assujétis sociaux exigents
On commence à serrer la vis :
remboursements diminués, médecins accusés de trop dépenser
DE DEFICIT EN DEFICIT....
- Abus des prescriptions et honoraires médicaux
- Abus des demandes des patients : arrêts de travail, gaspillage de médicaments`
- Abus de la sécurité sociale : salaires respectables mais avantages ahurissants qui doublent la rémunération de base
- diminution des cotisations : chomeurs, exonérations diverses
- On se retrouve devant un goufre qu'il est impossible de combler en faisant des réformettes
FAUT IL SAUVER LA SÉCU ?
- l'augmentation des cotisations "plombe" l'économie du pays, créant plus de problèmes sociaux qu'elle n'en règle
- du point de vue des dirigeants la sécurité sociale est une excellente main mise de l' état sur l'individu
- du point de vue de l'économiste, c'est une situation grotesque où un secteur economique comme les autres : la santé, se retrouve montré du doigt parcequ'il est en croissance. Comme si on repprochait à Airbus de vendre trop d' avions!
SERAIT IL IMPENSABLE...
- de conserver un système assurant une couverture minimum aux plus démunis
- d'instaurer un système obligatoire (comme l'assurance auto)
- mais où chacun s'assurerait où il veut
- pour le risque qu'il veut
- faisant jouer la concurrence comme pour les opérateurs téléphoniques